par Aujourd’hui nous allons parler de l’ iguane des Petites-Antilles
Son nom scientifique est: Iguana delicatissima
En Créole ça s’écrit est sa s’appelle comme ça : Gwo Léza
Il vit près de la mer jusqu’à 300 m d’altitude.
En Guadeloupe il vit dans des broussailles sèches, forêts littorales sèches, ravines humides sur les îles sèches.
Il mange des végétaux, plutôt des feuilles au Carême et davantage de fleurs ou fruits de divers arbres et buissons durant l’hivernage .
Ses caractéristiques physiques: il a un squelette interne, 4 membres, une mâchoires à large ouverture, une longue queue (2/3 de sa longueur totale), une rangée d’épines le long du dos et de la queue, un fanon gulaire ( c’est la petite peau qui la en bas de sa tête), des griffes longues et acérées. Il est plus petit que l’iguane vert.
INFORMATIONS DIVERSES : d’après les spécialistes, il ne reste que 2 populations de plus de 5 000 individus, 1/3 des
individus est présent sur la réserve naturelle de Petite-Terre. Il a déjà disparu de 7 îles. Selon les îles, l’espèce a été
classée par l’UICN* : « espèce éteinte » (comme à Marie-Galante), « gravement menacée d’extinction » ( 50 % de
risque d’extinction de l’espèce dans les deux générations suivantes à Grande-Terre, aux Saintes, à Saint-Martin,
Antigua,…), « menacée d’extinction » (diminution d’effectif d’au moins 50 % au cours des 3 dernières générations.
Pourquoi est-il en voie d’extinction?
- la destruction de son habitat par l’agriculture, l’exploitation du bois, le surpâturage, les constructions sur le
littoral… - Le braconnage : bien que ce soit interdit, l’iguane est encore chassé pour sa chair .
- Le trafic routier : les femelles qui migrent pour pondre ou les jeunes se font souvent percuter par les
voitures. - L’iguane vert : cette espèce introduite, à large répartition mondiale, est en pleine expansion en Guadeloupe
et aux Saintes. Elle entre en compétition avec l’espèce locale et s’hybride avec elle, entraînant une perte de
biodiversité (génétique et spécifique).
